Sophia - Dec. 13 '06: Fri-Son, Fribourg (CH), with Troy Von Balthazar

Review 1
Well, hello
Robin Proper-Sheppard, der Mann hinter Sophia, ist ein unberechenbarer Mensch. Während er unsere Frau Götti im April dieses Jahres noch mit «ziemlich schnodrigen und ziemlich witzigen Anekdoten» erfreut hatte, bekam das Publikum gestern Abend im Fri-Son lediglich ein knappes «Well, hello», drei Ansagen im Sinn von «The next song is...» und bei jeder Pause ein herzliches «thank you very much» geboten.
Also, das heisst, neben der Musik natürlich. Und die ist bei Sophia schlicht und einfach überwältigend. Eröffnet haben Mister Proper-Sheppard und seine fünf Mitstreiter den Abend mit drei Songs, die langsamer, trauriger und leidender nicht hätten sein können. Sicher nicht der Konzertauftakt, der es ins Handbuch «How to be a rock star» schaffen würde.
Aber egal, bei Proper-Sheppard funktioniert auch das. Mehr noch, er kann das Konzert mit dem Song «I Left You» beginnen. Denn das Publikum weiss, dass er es bei ihm nicht tun wird – jedenfalls nicht, bevor er sein Leiden und Fürchten in Musik umgesetzt hat. Und auch nicht, bevor er Lautstärke und Tempo kontinuierlich hinaufgeschraubt hat. Sondern erst, wenn er den Auftritt zu einem fulminanten, ewig währenden Gitarrengewitter im Dreivierteltakt hat kommen lassen.
Einmal mehr wurde klar, dass Sophia eine Band ist, deren Musik man weder zum Einschlafen hört noch als Soundtrack zum sorglosen Aufwachen an einem milden Sonntagmorgen im Frühling. Nein, Sophias Musik eignet sich für beides nicht: Man hört sie, um schlaflose Nächte voller Trauer und Schmerz besser auszuhalten.
Manuel Gnus, 14.12.2003, kulturblog.espace.ch

Review 2
Je n'ai pas pris de photo de notre départ de Genève pour Fribourg dans la voiture à TeaBag. Pas de photo de l'invitation que Troy von Balthazar nous a lancé de l'autre bout de la salle en commençant son concert (avec la guitare criante de Rainbow). Pratiquement rien volé de lui, de son batteur Laperruque et de sa magnifique accompagnatrice Adeline, quand ceux-ci l'ont rejoint sur scène... et de toute façon, ça ne donne pas grand chose vu comme ça: c'est le genre qui se vit (et qu'il faudrait que je revive) (parce qu'il m'a foutrement impressionnée sur scène, Troy) (je dois dire).
Pas de traces codées zéro et un de Sophia et de tout son groupe non plus: l'homme Robin demande dès le début du concert (commencé par I left you) (t'imagines?) d'allumer les lumières derrière eux, mais pas devant. Le contre-jour me balance dans d'autres sphères, éloignées de l'envie (et de la possibilité) de capturer quelques instants autrement qu'en les vivant. Le concert est bon. Toutes les chansons du dernier album y passent et quelques autres, plutôt agitées que calmes (trois, parfois quatre guitares, avec batteur, clavier et basse), et ça fait du bien-bien-bien de sentir coeur et pantalon vibrer. J'aime vraiment ce que fait Sophia, c'est comme ça, ça me plait, même quand la musique est trop forte et que la voix est inaudible.
Et finalement, peu de trace aussi de notre rencontre avec Jérôme Laperruque après le concert. Du moment à boire un verre dans les loges ensuite. Des discussions (succinctes) avec le Balthazar aux yeux écarquillés (de folie ou d'autre chose?) et Adeline (fatiguée ou autre chose?) (je l'aime) (je lui ai dit d'ailleurs: je t'aime Adeline) . Rien des échanges entre tour-manager et artistes de la bande Sophia, de l'existence réelle de ce Laperruque (dont je lis le blog -et vénère le talent d'écriture- depuis quoi aller, 3 ou 4 ans?). Rien à part peut-être cette photo ou je partage la table avec LE guitariste de Sophia (je veux dire, "celui qui avait tous les pouvoirs").
Maaa, partiepublique.canalblog.com